7 : Molmorth no Kiheitai (PS2)

22/11/2024 Gérald Mercey

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7 : Molmorth no Kiheitai (PS2)

Développeur : Namco

Éditeur : Namco

Date de sortie : 21 décembre 2000

Tiens, je suis quasiment certain que vous ne le connaissez pas, celui-ci… Il faut dire que sa sortie relativement confidentielle au Japon et absolument inexistante ailleurs y est probablement pour quelque chose. Pourtant, Seven (car c’est comme cela que 7 : Molmorth no Kiheitai se nomme auprès des fans) a de sérieux atouts dans sa manche.

7 : Molmorth no Kiheitai (PS2)

Tout d’abord, ce titre est absolument magnifique. Même si cela ne compte absolument pas pour moi pour définir la qualité d’un RPG, il faut bien avouer que c’est tout de même un plus. Les environnements, les personnages et les ennemis (souvent gigantesques) sont superbes, que ce soit en 2D ou en 3D.

7 : Molmorth no Kiheitai (PS2)

Ensuite, l’histoire est plutôt sympathique, même si elle manque d’originalité. Sept héros doivent sauver le monde de terribles monstres, bla bla bla. Cette faiblesse narrative n’a qu’une importance très relative, puisqu’une fois le jeu terminé on débloque un challenge bien plus conséquent (nommé Almethera Nendai-ki – la chronique d’Almethera) qui n’a d’intérêt que le challenge de vos neurones.

7 : Molmorth no Kiheitai (PS2)

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : de stratégie. Seven a la forme d’un T-RPG, mais il n’en est pas vraiment un. En fait, le joueur va passer un temps conséquent en amont de chaque combat afin de décider de la meilleure stratégie à adopter face à des ennemis dont on connaît par avance les stats et les coups. Une fois cela déterminé, le combat se lance automatiquement. Le joueur ne peut alors que changer la formation de ses personnages. Ce système est absolument novateur et foncièrement génial. Et difficile.

7 : Molmorth no Kiheitai (PS2)

Verdict : 15/20

Un RPG très complexe qui ne conviendra qu’aux vrais stratèges… qui parlent japonais. Aucune version occidentale, aucune traduction sauvage. Il va falloir sortir son Bescherelle de japonais, ou son application Google Trad. Mais croyez-moi : cela en vaut largement la peine, ne serait-ce que pour la fraîcheur du concept, qui sera d’ailleurs repris quelques années plus tard dans le RPG un poil plus connu (mais à peine) Venus & Braves.

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